En 2015, la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal est entrée en vigueur au Québec. Beaucoup croient que depuis, les animaux sont protégés dans notre province. Pourtant, les 23 minutes d’infiltrations produites entre 2020 et 2025 racontent une tout autre histoire – et ne représentent qu’une infime parties des images reçues. Ces images nous plongent dans toutes les grandes industries du Québec : cochons, poules, vaches laitières et dindons. On y découvre les conséquences de l’agriculture intensive sous toutes ses formes :

• Des animaux malades, souffrants ou même des cadavres côtoyant des animaux vivants
• Des conditions d’élevage absolument déplorables, incluant du confinement permanent et trop souvent des situations d’insalubrité
• Des ouvriers pressés et fatigués qui malmènent et blessent des animaux
• Des vies animales courtes et rythmées par des passages douloureux (amputation, insémination, transport, etc.)

Plus terrible encore est la réalisation que ces images ne sont pas des cas isolés ou de « mauvaises fermes ». Ces conditions sont bien la norme au Québec pour la plupart des animaux d’élevage. Truies en cage, cochons tués à 3% de leur espérance de vie, vaches subissant des inséminations artificielles à répétition pour ne nommer que quelques-unes des pratiques choquantes, mais tout à fait standards dans l’industrie agroalimentaire.