B.E.S.A. est une Organisation Sans But Lucratif (OSBL) enregistrée auprès du gouvernement provincial du Québec.
Elle a pour but de défendre tous les êtres animaux du Québec, en suscitant une discussion publique sur l’exploitation et la maltraitance des êtres animaux domestiques ou sauvages dans l’industrie alimentaire, dans les laboratoires et l’enseignement, dans le commerce des vêtements et dans le secteur du divertissement.
Elle offre aussi des outils d’éducation et d’organisation dédiés au public et aux activistes des droits des êtres animaux.
B.E.S.A. fait également la promotion d’une alimentation végétale et travaille à la concertation des différentes actions au sein du mouvement pour les droits des êtres animaux au Québec.
BESA a été fondée par des personnes avec des histoires et des personnalités très différentes, mais qui s’entendent toutes sur une même valeur qui leur est chère : la protection des animaux et de leurs droits. Nous avons tous·tes vécu·es pendant longtemps en pensant que les animaux étaient bien traités dans notre province, jusqu’au jour où nous nous sommes rendu compte que la réalité était bien plus sombre que nous le pensions.
Nous avons ainsi décidé de fonder BESA en voyant que les droits des animaux peinaient à avancer au Québec. Pourtant, le nombre d’animaux tués et exploités dans notre province se compte en centaines de millions par an, et ces animaux sont si proches de nous et des chats et chiens que nous connaissons si bien.
Mais ces animaux n’ont pas de droits, et n’ont pas de voix dans nos sociétés; quelqu’un doit parler pour eux. Quelqu’un doit révéler ce qui se cache derrière les paquets d’emballages, derrière les sourires colorés, derrière les jolies photos des publicités. Et c’est ce que nous avons décidé de faire.
Notre premier levier d’action est d’informer le public de ce que les industries préféreraient bien garder dans l’ombre en ce qui concerne les animaux. Nous pensons que les discussions démocratiques qui concernent les animaux et leurs droits ne peuvent pas se faire tant que leurs conditions de vie restent cachées ou fantasmées par le marketing. Notre approche est basée sur l’évidence : nous suivons les chiffres, les faits et les données où elles mènent, afin de pouvoir identifier les vrais problèmes auxquels les animaux font face.
Notre second levier est politique : nous agissons pour que le gouvernement du Québec reconnaisse et protège véritablement le droit de tous les animaux, et pas juste celui des animaux de compagnie. Actuellement, c’est l’incohérence qui règne : au Québec, un même lapin peut avoir des droits radicalement différents selon qu’il est un animal de compagnie; un animal dans la nature; ou un animal dans une ferme. Nous pensons que les droits des animaux doivent dépendre de leur caractère sensible et sentient, et pas de là où ils se trouvent (ou de là où on les force à être).
Notre troisième levier est économique. Nous voulons changer ce système qui pousse constamment à produire plus et à produire moins cher en reniant nos principes. Ce système a des résultats dramatiques pour les animaux, mais aussi pour les humain·es qui travaillent dans les industries en lien avec leur exploitation. Nous voulons aider à faire en sorte que nos industries transitionnent vers des activités et produits qui réduisent la souffrance et la mort que nous causons aux animaux, tout en maximisant la dignité et le bien être des humain·es.
« BESA » est en fait un acronyme, pour le terme Bien Être et Sécurité Animale. C’est une référence au nom donné à la loi B-3.1 du Québec, votée en 2015.
L’esprit original de la loi est louable; ses premiers amendements reconnaissent que les animaux sont des êtres sensibles, dotés de droits, et qui doivent être protégés de tous mauvais traitements, douleurs ou mort qui n’est pas nécessaire.
Malheureusement, la très grande majorité des animaux de la province sont exclus de cette loi : l’article 7 mentionne que ces droits ne s’appliquent pas aux animaux exploités dans l’agriculture, les loisirs ou l’expérimentation, pour qui seule les « règles généralement reconnues » des industries s’appliquent.
Nous voulions que la loi B-31 soit amendée dans le futur pour pouvoir inclure tous les animaux, afin que les valeurs qu’elles représentent soient véritablement reconnues et intégrées dans la société québécoise.
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