Au Québec, la loi actuelle sur le bien être animal (votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2015) dit que les animaux sont sentients, et que leur bien être doit-être respecté…sauf pour les animaux exploités (élevages, laboratoires), pour qui le gouvernement se réfère aux « règles généralement reconnues ».
Et qui définit ces « règles généralement reconnues » ? Pour cela, le gouvernement reste intentionnellement très flou; dans la pratique, ce sont les industries et associations d’éleveurs ou de pratiquants qui définissent ces pratiques. Ainsi, les personnes qui profitent sont celles qui disent comment les animaux doivent être traités; on nage en plein conflit d’intérêt !
L’enquête à l’origine de cette pétition : une maternité porcine montre des mamans cochons enfermées dans des cages pour le restant de leur vie; leurs petits souvent blessés, mutilés ou morts à leurs cotés.
Grâce au travail courageux et essentiel des lanceur·euses d’alerte, l’évidence est là : le mauvais traitement des animaux dans les fermes du Québec n’est pas une exception due à quelques « mauvaises fermes », mais plutôt un problème omniprésent lié à un système qui ne marche pas.
Face à cela, il nous faut agir pour les animaux. Et il n’y a que deux choix : soit ce que nous voyons est illégal, et la loi n’est donc pas correctement appliquée; ou bien ce que nous voyons est légal, et la loi doit alors changer pour s’aligner avec les valeurs des Québécois·es.
CONSIDÉRANT QUE l’espèce humaine a une responsabilité individuelle et collective de veiller au bien-être et à la sécurité des animaux ;
CONSIDÉRANT QUE les animaux sont doués de sensibilité et ont des impératifs biologiques ;
CONSIDÉRANT QUE les images que nous voyons dans l’enquête fournie par BESA ne sont pas des cas isolés ;
CONSIDÉRANT QU’un grand nombre d’animaux d’élevage au Québec subissent quotidiennement des violences inouïes ;
CONSIDÉRANT QUE les violences faites aux animaux sont contraires aux valeurs des Québécoises et Québécois ;
CONSIDÉRANT QUE les codes de pratiques généralement reconnues ne sont pas adaptés aux besoins des animaux ;
CONSIDÉRANT QUE l’article 7 de la loi B-3.1 exclut la responsabilité de s’assurer que le bien-être ou la sécurité de l’animal soient respectés pour les activités d’agriculture ;
CONSIDÉRANT QUE l’article 7 de la loi B-3.1 exclut que nul ne peut, par son acte ou son omission, faire en sorte qu’un animal soit en détresse pour les activités
d’agriculture ;
CONSIDÉRANT QUE les animaux d’élevage sont des animaux qui sont doués de sensibilité et ont des impératifs biologiques ;
QU’IL SOIT RÉSOLU QUE l’article 7 de la loi B-3.1 inclue la responsabilité de s’assurer que le bien-être ou la sécurité de l’animal soient respectés et que l’animal ne soit pas en détresse par acte ou par omission par le propriétaire ou la personne ayant la garde de l’animal ;
QU’IL SOIT RÉSOLU QUE le gouvernement crée une équipe, relevant du ministre de la justice, qui soit chargée d’enquêter sur les fermes québécoises ;
QU’IL SOIT RÉSOLU QUE les inspections faites par cette nouvelle équipe soient des enquêtes sans préavis et spontanées.
En cliquant sur “Signer”, vous recevrez un mail de confirmation de votre signature de la part de BESA via les coordonnées collectées dans le formulaire. Vos données personnelles collectées resteront strictement confidentielles et ne seront ni vendues ni échangées. Vous disposez d’un droit d’accès et de rectification, voir notre page Politique de confidentialité.
Comme tous les sites web, nous utilisons des cookies (petits fichiers temporaires) pour faire fonctionner notre site correctement. Ces cookies stockent certaintes informations vous concernant comme le navigateur web que vous utilisez, ou les pages que vous visitez. Vous pouvez refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons ci-dessous, ou lire notre politique de confidentialité pour en savoir plus.